GRENOBLE-STADE MONTOIS.
Le leader montois logiquement dominé par les Grenoblois (30-16)


« Grenoble était meilleur que nous » : F.L

« Il n'y a rien à redire ».
Pour le président Patrick Nadal comme pour les joueurs et entraîneur montois, la défaite encaissée hier après-midi par les Montois à Grenoble (30-16) est de celles qui ne se contestent pas. S'ils ont fait illusion durant une mi-temps avec à l'issue de laquelle ils menaient 16-7 (essai de Delasau), ils ont ensuite été dominés dans le jeu par leur adversaire galvanisé par la présence de 8.000 spectateurs.
« Notre première période est correcte même si on n'utilise pas assez le vent », analysait l'entraîneur Philippe Sauton qui ne pouvait que reconnaître la supériorité grenobloise.

« C'est la plus belle équipe que nous ayons rencontrée cette saison. Même meilleure que Brive à mon avis. Notre mêlée a été bonne, la touche moyenne, les gars n'ont pas triché mais Grenoble s'est tout simplement montré plus performant dans les impacts, surtout défensifs, et nous a opposé une excellente organisation défensive et offensive ».

Voilà comment le Stade Montois a subi hier après-midi sa troisième défaite de la saison, la deuxième en trois matchs en mars (après celle au Métro-Racing). « Le problème est que nous n'avons pas été suffisamment dominateurs devant pour les empêcher de jouer, ce qu'avait réussi Brive la semaine dernière contre eux », estimait un Patrick Nadal lui-aussi impressionné par la performance iséroise : « Ils vont très vite derrière, sont joueurs, mobiles, se réorganisent bien ».


« Rien n'est joué ». Ce constat d'échec passé, Mont-de-Marsan se prépare maintenant à une dernière ligne droite de neuf matchs sans marge de manoeuvre excessive : quatre points d'avance sur Brive et cinq sur Grenoble.

« Je dis depuis longtemps qu'il faut arrêter de parler de montée, s'agaçait encore hier Patrick Nadal. On a l'un des calendrier les plus difficiles des équipes de têtes avec des déplacements à Auch, Toulon ou Montpellier. Je le répète, rien n'est joué. Commençons par retrouver nos valeurs de combat, le meilleur moyen à mon avis pour remonter ».

« Il faut faire très attention, ne pas se relâcher », confirmait Philippe Sauton qui fixe les trois prochains matchs (Tyrosse le 30 mars, à Bayonne le 14 avril et contre Périgueux le 20 avril) pour engranger des points avant la réception de Brive qui constituera vraisemblablement la « finale » de la poule le 11 mai.

Ce que l'entraîneur grenoblois Jacques Delmas retenait hier : « Avec cette victoire, on oblige Mont-de-Marsan à battre Brive... »
La fin de championnat s'annonce décidément passionnante pour le trio de tête de la Pro