Grenoble redore son blason

Grenoble s'est réhabilité en battant sur sa pelouse, dimanche, Biarritz 15-6, pour le compte de la 12e journée de la poule 2. Dominés en première période, les Isérois ont su faire le dos rond pour résister aux assauts basques, avant de faire la différence après le repos grâce à la puissance de son pack et à son artificier argentin Frederico Todeschini.

Les Isérois se sont rassurés.
Grenoble s'est refait une santé en s'imposant logiquement sur son terrain, dimanche, face à Biarritz 15-6, pour le compte de la 12e journée de la poule 2. Après avoir bien contenu les assauts adverses en première période, les Isérois, intraitables en défense, ont fait la différence après le repos grâce à la puissance de leurs avants et à la botte de leur Argentin, Frederico Todeschini. Certes les Grenoblois ne sont pas encore sortis d'affaire, mais ce succès leur permet de quitter de la zone rouge. Les Basques ont laissé filer, quant à eux, une belle occasion de revenir à la hauteur du leader toulousain.

Biarritz avait pourtant la mainmise sur le match en première période. A l'exception d'une pénalité de leur botteur néo-zélandais au bout de deux minutes de jeu, Botica, les Biarrots se sont montrés incapables de concrétiser leurs longues séquences de domination. Les partenaires de Philippe Bernat-Salles, qui commettaient trop de fautes de main, il est vrai sur un terrain très gras, se prenaient de plein fouet le rideau défensif grenoblois. Les Isérois n'ont pas manqué quant à eux de réalisme car leur ouvreur Todeschini faisait mouche quasiment sur chaque incursion. Grenoble virait ainsi à la pause avec six longueurs d'avance (9-3).

Le vent tournait en seconde période car Grenoble dirigeait les débats en se reposant sur un paquet d'avants très performant. Sous pression, les Biarrots étaient poussés à la faute dès l'entame du deuxième acte. Todeschini, toujours aussi adroit, se chargeait de punir les Basques deux fois de suite et Grenoble faisait le break (15-3, 48e). Mazas adoucissait un peu la note dans la foulée (15-6, 51e) mais Biarritz, chahuté, n'allait pas parvenir à rectifier le tir. La mésaventure récemment rencontrée face à Montferrand au stade Lesdiguières n'était plus qu'un mauvais souvenir pour les Isérois. 07/01/2001.