Stade Français-CASG - Grenoble : 16 - 23

Le Stade Français trop court

Sous le regard de ses internationaux revenus de leur épisode mouvementé en Irlande, le Stade Français-CASG, malgré une nette domination dans le dernier quart d'heure, s'est incliné de sept points devant Grenoble (la réussite de son ouvreur Todeschini est une des explications de son succès) au stade des Fontaines à Sèvres.
Il occupe désormais la quatrième place de la poule 3, à deux points de Bourgoin, qui occupe la dernière place qualificative à ce jour.

« Rien n'est encore perdu, mais les choses se compliquent et il faudra marquer un maximum d'essais lors du prochain match si l'on veut décrocher la qualification », souligne John Connolly, entraîneur australien du Stade qui se déplacera, le 3 mars, au Racing CF lors de la dernière journée de la phase qualificative et tentera d'obtenir un billet pour les quarts de finale.

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Le coup passa si près...

23-16, sept points d'écart. C'est ce qu'il a manqué au Stade Français-CASG pour au moins partager les points avec une redoutable équipe de Grenoble.

C'est devant plusieurs centaines de spectateurs qui avaient fait le déplacement au stade municipal des Fontaines de Sèvres que le coup d'envoi a été donné par Monsieur le maire de Sèvres, avant que Todeschini, l'ouvreur de Grenoble, lance le match.

Venus pour se racheter après leur déroute face à Narbonne la semaine passée (59-17), les visiteurs imposent leur densité physique. Mais la défense parisienne est au point. Aux trois pénalités de Todeschini et à l'essai non transformé de Bertrand, les Parisiens répondent par deux buts de Mason pour atteindre la pause sur le score de 14-6 pour Grenoble.

John Connolly ayant composé une équipe totalement remaniée (près de 20 joueurs indisponibles!) et orpheline de son capitaine Hervé Chaffardon, il décide de faire la part belle à la jeunesse. Et le pari a failli marcher, lorsque Foissac, habituel demi de mêlée, titularisé au centre, marque un superbe essai en coin (56e) que Mason transforme.

Les internationaux du Stade à peine descendus de l'avion qui les a ramené d'Irlande, installés autour de la main courante, ont apprécié.

Malheureusement, deux fautes en regroupement coûtent cher, c'est-à-dire autant de buts réussis par l'ouvreur de Grenoble.

Le dernier quart d'heure sera entièrement parisien. Une domination seulement récompensée par un dernier but de Mason (73e). Plusieurs fois, le pack bleu s'approche de la ligne d'en-but des Blancs, mais aucun essai ne viendra récompenser la débauche d'efforts des Parisiens qui s'inclinent finalement avec les honneurs 23-16 face à une équipe presque uniquement composée de titulaires indiscutables.

Pourtant, exigence de Connolly et amour du maillot obligent, personne ne s'est satisfait du résultat qui place le Stade en 4e position de la poule 3 avec deux points de retard sur le dernier qualifiable, Bourgoin.

La dernière journée des phases qualificatives (le 3 mars prochain) sera décisive: le Stade affrontera le Racing CF, Grenoble recevra Aubenas, et Bourgoin se déplacera à Montferrand, leader et pratiquement déjà qualifié pour les quarts de finale.

"Cela reste jouable, analyse le coach australien. Mais il faudra marquer un maximum d'essais et sortir la règle à calcul."


L.D.

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